20 février 2015

Les toits verts ….de gazon synthétique !

La construction de toits verts intéresse  de plus en plus les urbanistes et les propriétaires d’immeubles. À l’aube du XXIe siècle, les toits verts peuvent régler bon nombre de problèmes auxquels sont confrontés les citadins. Le coût du cycle de vie du matériel révèle que la construction d’un toit vert est autant ou moins onéreuse que celle d’un toit traditionnel et constitue un investissement comportant de nombreux avantages sociaux, environnementaux et économiques sur le plan public comme sur le plan privé. Au nombre de ces avantages, citons l’efficacité énergétique (climatisation l’été et isolation supérieure l’hiver), la durée supérieure de la membrane, l’isolation acoustique et la capacité de transformer la toiture inutilisée en divers types d’aire de détente pour les occupants d’un immeuble. Les toits verts filtrent les particules aéroportées, retiennent et nettoient les eaux pluviales et offrent de nouvelles possibilités de création d’habitats et de préservation de la biodiversité. Ils comportent des avantages esthétiques et contribuent à réduire « l’effet d’îlot thermique urbain », soit la surchauffe estivale des villes qui augmente la pollution atmosphérique et la consommation d’énergie.

Historique  du gazon synthétique sur les toits

Gazon synthétique sur les toits
Les toits se mettent au goût du jour en aménageant l’espace disponible avec du gazon synthétique.
Les toits verts ne constituent pas un nouveau phénomène. Il s’agit d’une méthode de construction standard que de nombreux pays ont adoptée depuis déjà de nombreuses années.
Les architectes Le Corbusier et Frank Lloyd Wright sont deux ardents défenseurs modernes de la technologie des toits verts. Si Le Corbusier préconisait l’emploi de toits verts en tant qu’espaces verts urbains et que Wright s’en servait comme outil lui permettant de mieux intégrer ses immeubles au paysage, aucun d’eux ne s’est rendu compte des profondes répercussions environnementales et économiques que cette technologie pourrait avoir sur le paysage urbain.
 Dans les années 1960, les préoccupations croissantes que soulevaient la dégradation de la qualité du milieu et la raréfaction rapide des espaces verts dans les villes ont ravivé l’intérêt à l’égard des toits verts en tant que solution écologique en Europe du Nord.

Isolation acoustique grâce au gazon synthétique

On peut concevoir des toits verts qui atténuent les bruits, la base de du gazon artificiel bloquant les basses fréquences et les plantes, les hautes

Résistance au feu

Selon des données tirées de fabricants européens, les toits verts peuvent retarder la propagation d’un incendie d’un toit vers l’immeuble, et vice versa. De la même manière qu’il faut prévenir les feux de brousse au niveau du sol, il faut prévenir les feux de toits verts en y intégrant au périmètre et à intervalles réguliers, ainsi qu’autour toute ouverture, des coupe-feu. Ces coupe-feu doivent être composés de matériaux non combustibles, tels que du gravier ou des dalles de béton de 60 cm (24 po) de largeur tous les 40 m 130 pi) dans toutes les directions. Sinon, on peut utiliser des plantes ignifugeantes telles que des orpins, dont la teneur en eau est élevée

Gazon artificiel sur les toits


Autres avantages

Pelouse artificielle sur les toits
De nombreuses applications peuvent justifier des dépenses additionnelles en immobilisations pour un toit vert, selon le territoire où il se trouve et le type d’occupation de l’immeuble. Par exemple, les toits verts accessibles, qui offrent une aire additionnelle aux occupants, peuvent contribuer à bonifier la valeur de copropriétés. Les organismes de logement public peuvent offrir aux aînés et aux familles des espaces verts sûrs et accessibles au sommet d’ensembles résidentiels et améliorer ainsi leur qualité de vie. Les conseils scolaires peuvent intégrer les toits verts à leur programme d’études et offrir des espaces verts additionnels à leurs étudiants (classes extérieures sur le toit).
En résumé, le gazon synthétique n’a pas fini de faire parler de lui !





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