La construction de
toits verts intéresse de plus en plus
les urbanistes et les propriétaires d’immeubles. À l’aube du XXIe siècle, les
toits verts peuvent régler bon nombre de problèmes auxquels sont confrontés les
citadins. Le coût du cycle de vie du matériel révèle que la construction d’un
toit vert est autant ou moins onéreuse que celle d’un toit traditionnel et
constitue un investissement comportant de nombreux avantages sociaux,
environnementaux et économiques sur le plan public comme sur le plan privé. Au
nombre de ces avantages, citons l’efficacité énergétique (climatisation l’été
et isolation supérieure l’hiver), la durée supérieure de la membrane,
l’isolation acoustique et la capacité de transformer la toiture inutilisée en
divers types d’aire de détente pour les occupants d’un immeuble. Les toits
verts filtrent les particules aéroportées, retiennent et nettoient les eaux
pluviales et offrent de nouvelles possibilités de création d’habitats et de
préservation de la biodiversité. Ils comportent des avantages esthétiques et
contribuent à réduire « l’effet d’îlot thermique urbain », soit la surchauffe
estivale des villes qui augmente la pollution atmosphérique et la consommation
d’énergie.
Historique du gazon synthétique sur les toits
Les toits se
mettent au goût du jour en aménageant l’espace disponible avec du gazon
synthétique.
Les toits verts
ne constituent pas un nouveau phénomène. Il s’agit d’une méthode de
construction standard que de nombreux pays ont adoptée depuis déjà de
nombreuses années.
Les architectes
Le Corbusier et Frank Lloyd Wright sont deux ardents défenseurs modernes de la
technologie des toits verts. Si Le Corbusier préconisait l’emploi de toits
verts en tant qu’espaces verts urbains et que Wright s’en servait comme outil
lui permettant de mieux intégrer ses immeubles au paysage, aucun d’eux ne s’est
rendu compte des profondes répercussions environnementales et économiques que
cette technologie pourrait avoir sur le paysage urbain.
Dans les années 1960, les préoccupations
croissantes que soulevaient la dégradation de la qualité du milieu et la raréfaction
rapide des espaces verts dans les villes ont ravivé l’intérêt à l’égard des
toits verts en tant que solution écologique en Europe du Nord.
Isolation acoustique grâce au gazon synthétique
On peut concevoir
des toits verts qui atténuent les bruits, la base de du gazon artificiel
bloquant les basses fréquences et les plantes, les hautes
Résistance au feu
Selon des données
tirées de fabricants européens, les toits verts peuvent retarder la propagation
d’un incendie d’un toit vers l’immeuble, et vice versa. De la même manière
qu’il faut prévenir les feux de brousse au niveau du sol, il faut prévenir les
feux de toits verts en y intégrant au périmètre et à intervalles réguliers,
ainsi qu’autour toute ouverture, des coupe-feu. Ces coupe-feu doivent être
composés de matériaux non combustibles, tels que du gravier ou des dalles de
béton de 60 cm (24 po) de largeur tous les 40 m 130 pi) dans toutes les
directions. Sinon, on peut utiliser des plantes ignifugeantes telles que des
orpins, dont la teneur en eau est élevée
Autres avantages
De nombreuses applications peuvent justifier
des dépenses additionnelles en immobilisations pour un toit vert, selon le
territoire où il se trouve et le type d’occupation de l’immeuble. Par exemple,
les toits verts accessibles, qui offrent une aire additionnelle aux occupants, peuvent
contribuer à bonifier la valeur de copropriétés. Les organismes de logement
public peuvent offrir aux aînés et aux familles des espaces verts sûrs et
accessibles au sommet d’ensembles résidentiels et améliorer ainsi leur qualité de
vie. Les conseils scolaires peuvent intégrer les toits verts à leur programme d’études
et offrir des espaces verts additionnels à leurs étudiants (classes extérieures
sur le toit).
En résumé, le gazon synthétique n’a pas fini de faire parler de lui !
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